Inutile, chers lecteurs, de vous présenter le livre dont nous allons parler aujourd’hui puisqu’il s’agit d’une œuvre incontournable de la fantasy contemporaine : je parle bien sûr du Trône de fer. Si tout le monde n’a pas encore lu cette série plus que conséquente – oui, je dis « pas encore » car je reste optimiste en me disant qu’on ne peut pas passer à côté –, personne n’aura pu ne pas (au moins) entendre parler de la série dérivée, Game of Thrones – que je ne regarde personnellement pas, mais ceci est un autre débat. Pour cette fois, il ne sera question que du tome 1, rappelons-en donc les principaux éléments d’intrigue : après un prologue dans lequel on voit des hommes de la Garde de Nuit se faire attaquer par des morts-vivants enfouis dans la neige, on fait la rencontre de la famille Stark. Ceux-ci reçoivent la visite de la famille royale : Eddard, le père Stark, a autrefois aidé le roi, Robert Baratheon, à accéder au trône en renversant celui qu’ils nomment le « roi fou », Aerys Targaryen, dont les descendants se cachent désormais à l’étranger, dans les pays libres. Cette visite nous permet de découvrir une troisième famille, celle de la reine Cersei, les Lannister. Les quatre familles les plus importantes de l’histoire sont donc déjà mises en place : la lutte sans merci pour le pouvoir peut commencer entre Stark, Baratheon, Targaryen et Lannister. Cette visite, cependant, n’est pas faite par simple courtoisie : Robert offre à Eddard de devenir son second, la Main du Roi. Les Stark partent donc pour la capitale de Westeros, Port-Réal, ne laissant derrière eux que Jon Snow, le fils bâtard d’Eddard, qui estime ne pas avoir sa place à la cour et préfère suivre son oncle dans la Garde de Nuit, qui protège la frontière Nord du royaume.