Je résume : Le Papa de Simon

Auteur : Guy de Maupassant.
Genre :
Nouvelle, réalisme.
Première parution : 1879
Recueil : La Maison Tellier.
Thèmes principaux :
– le harcèlement scolaire & ses conséquences ;
– la bon humaine & l’empathie ;
– la cruauté humaine & la morale.

Attention : résumé complet avec spoilers de toute l’intrigue.

Les enfants du village sont très intrigués par Simon dont c’est le premier jour d’école. Leurs mères parlent beaucoup de la Blanchotte, fille-mère, qui a élevé Simon seule. Ils l’arrêtent à la sortie de l’école pour se moquer de lui qui n’a pas de papa. Simon réplique qu’un des leurs est orphelin de père mais celui-ci rétorque que son père est au cimetière tandis que Simon ignore où il est. Ils se battent, Simon est humilié mais se débarrasse d’eux en leur lançant des cailloux.

Seul, en pleurs, il se souvient d’un pauvre homme qui s’est suicidé par noyade car il n’avait pas d’argent et dont il a assisté à la repêche du corps à l’air apaisé. Simon résout de faire de même. Il se laisse distraire par les insectes et les grenouilles de la rivière mais il est rattrapé par ses pensées et se remet à pleurer lorsqu’un ouvrier le surprend et lui demande ce qu’il se passe. Le reconnaissant, il le raccompagne chez lui, espérant pouvoir profiter des faveurs de la mère mais il recule en la voyant sévère. Elle est très émue par l’histoire de son fils, qui demande alors à l’ouvrier d’être son père. Celui-ci, prenant cela à la plaisanterie, accepte, lui donne son nom et l’embrasse sur les deux joues avant de s’enfuir.

Le lendemain, les enfants veulent l’embêter à nouveau mais il affirme que son père s’appelle Philippe et le maître d’école lui vient en aide. Pendant 3mois, Simon passe ses après-midi avec Philippe qui essaye de parler avec la Blanchotte malgré sa réserve. L’un des enfants dit alors à Simon que, si Philippe était son père, il devrait être marié à sa mère. Simon va poser la question à Philippe qui travaille à la forge. Encouragé par ses collègues, il dit au petit de prévenir sa mère qu’il ira lui parler au soir. Elle s’inquiète des commérages lorsqu’il se présente mais il lui demande d’être sa femme et dit à Simon qu’il peut prévenir tout le monde qu’il est son père et qu’il le défendre. Simon le fait, le lendemain, à l’école et plus personne n’ose répondre car on connaît ce forgeron et qu’on estime qu’il peut en être fier.


À mettre en lien avec : La Maison Tellier de Guy de Maupassant ; Les Tombales de Guy de Maupassant.

Publicité

Je résume : Les Tombales

Auteur : Guy de Maupassant.
Genre :
Nouvelle, réalisme.
Première parution : 1891.
Recueil : La Maison Tellier.
Thèmes principaux :
– la conquête amoureuse & le badinage ;
– le cynisme & le pessimisme ;
– les récits enchâssés & la morale.

Attention : résumé complet avec spoilers de toute l’intrigue.

Lire la suite

Je résume : La Maison Tellier

Auteur : Guy de Maupassant.
Genre(s) :
nouvelle.
Dates de publication : 1881.
Courant(s) littéraire(s) : réalisme.
Thèmes principaux :
– les maisons closes & la prostitution ;
– les normes & dérives sociales ;
– l’empathie & la nature humaine.

Attention : résumé complet avec spoilers de toute l’intrigue.

Lire la suite

Sorceleur : « La Route d’où l’on ne revient pas » d’Andrzej Sapkowski

     Petite nouvelle d’une cinquantaine de pages, « La Route d’où l’on ne revient pas » d’Andrzej Sapkowski est un petit prélude à la saga du Sorceleur, mis en ligne gratuitement par les éditions Bragelonne en ce temps de confinement. C’était, pour moi, l’occasion de faire ma première incursion dans l’univers littéraire du Sorceleur (comme beaucoup, j’ai dévoré la série Netflix) et de faire la rencontre de Visenna et Korin, parents du fameux Geralt de Riv.

Lire la suite

La Dernière Classe, d’Alphonse Daudet

      Ce qui peut me faire aimer un travail, entre autres, c’est la stimulation intellectuelle qu’il apporte. Et c’est justement ce que j’adore retrouver dans le soutien scolaire à domicile : je remobilise beaucoup de connaissances qui seraient laissées inutilisées autrement et je découvre de nouvelles œuvres à côté desquelles j’étais passée jusqu’alors. C’est comme ça que j’ai pu lire la courte nouvelle La Dernière Classe d’Alphonse Daudet, sur un corpus thématique consacré à la perception de la guerre dans la littérature française.

Lire la suite

Le Voleur de cadavres, de Stevenson

    Cette fois, chers lecteurs, parlons d’une nouvelle de Robert Louis Stevenson bien éloignée des îles désertes et des dédoublements de personnalité mais tout aussi psychologique : « Le Voleur de cadavres ». Dans cette nouvelle d’une vingtaine de pages seulement, un homme, le docteur Fettes, croise dans une auberge une ancienne connaissance avec bien peu de plaisir et lui pose cette étrange question à laquelle il n’obtient aucune réponse : « Tu l’as revu ? ». Ses amis, spectateurs involontaires de la scène, lui demandent alors de leur expliquer de quoi il en retourne. C’est ainsi que le docteur Fettes raconte au narrateur comment il a rencontré cet homme, le docteur Macfarlane, à l’école de médecine où ils étaient tous deux assistants d’un professeur très apprécié pour lequel ils se chargeaient d’un trafique peu ragoûtant : collecter des cadavres pour la dissection. Bien qu’ils aient quelques soupçons sur la manière dont leurs fournisseurs pouvaient bien leur livrer des cadavres aussi frais, ils préféraient, d’un commun accord, se taire. La conscience de Fettes commence à le titiller lorsqu’il découvre le cadavre d’une de ses amies d’étude à la livraison mais, pire encore, c’est lorsque Macfarlane lui ramène le corps de l’un de ses propres amis que Fettes se met à éprouver de terribles scrupules.

Lire la suite