Je ne savais pas dans quoi je me lançais avec Je suis ta Nuit, de Loïc Le Borgne. Et ce livre m’a profondément bouleversée dans ses 3 derniers chapitres. Tout le roman m’a fait lire une histoire d’enfance qui tourne au drame, entre horreur et fantastique. La conclusion, que j’aurais pu voir venir si j’avais été attentive aux indices, m’a prise au cœur et au dépourvu. Un drame social que je ne veux pas vous spoiler mais vous recommander vivement.
Étiquette : Horreur
Chanson douce, de Leïla Slimani
Ayant été voir le film en décembre dernier, je n’ai pu m’empêcher de sauter sur le roman original Chanson douce de Leïla Slimani dès que j’en ai eu l’occasion. Et il n’a pas fait long feu : en 24h, la bête était dévorée ! J’étais très curieuse de voir si cette lecture parviendrait à me conserver le sentiment de malaise ressenti pendant le film tout en m’éclairant davantage sur les motivations de notre sombre héroïne. Pari à moitié réussi, et je vous explique pourquoi.
Je résume : Le Portrait de Dorian Gray
Auteur : Oscar Wilde
Genre : roman fantastique et philosophique.
Date de publication : 1890
Thème principaux :
– la vanité & la décadence ;
– l’utilité & l’immortalité de l’art ;
– le cynisme & le pessimisme sur l’humanité.
Attention : résumé complet avec spoilers de toute l’intrigue.
Le Mythe de Cthulhu, de H.P. Lovecraft
Ayant eu beaucoup de mal à savoir par quel livre me plonger dans l’univers cauchemardesque de Lovecraft, c’est finalement le Hold My SFFF Challenge qui a su me décider pour le recueil simplement intitulé Le Mythe de Cthulhu. Ce recueil réunit 6 nouvelles fondatrices du mythe, dont la fameuse nouvelle « L’Appel de Cthulhu » qui introduit le retour des anciens dieux et « Par-delà le mur du sommeil » qu’on m’avait conseillé de longue date. Je suis donc très satisfaite d’avoir commencé par cette sélection, même si je regrette une édition qui offre un confort de lecture très limité (texte trop petit et trop serré qui me faisait sans cesse m’embrouiller dans les lignes). L’univers, malgré un départ en demi-teinte (la toute première nouvelle m’a parue un peu poussive), a su m’attirer dans les méandres du cauchemar et me laisser aussi fascinée que songeuse (avec un gros coup de cœur pour « La Couleur tombée du ciel », notamment).
La Mort est mon métier, de Robert Merle
Alors que je partais en voyage pour une petite semaine à Berlin, je me suis rendue compte que je n’avais pas de lecture pour le vol. Ni une, ni deux, je me suis précipitée sur ma bibliothèque pour y trouver un livre. Aussitôt, je tombe sur celui-ci, qui y traîne depuis longtemps. La coïncidence est trop forte : je craque, je l’emporte et je m’en félicite chaudement.
Get Out (2017)
De nature affreusement peureuse, je me tiens généralement aussi éloignée que possible de tout film étiqueté « horreur ». J’ai cependant décidé de prendre sur moi pour cette fois, histoire d’accumuler un peu les nouvelles expériences, et j’ai trouvé des amis – parce qu’il ne faut pas pousser quand même, je ne vais pas y aller seule en plus ! – pour aller voir Get Out. La bande annonce de Get Out était aussi prometteuse qu’imprécise : si on y comprenait qu’on allait suivre l’histoire d’un couple biculturel dont l’homme, noir, serait sans doute victime de racisme dans la petite ville dont était originaire sa copine, on savait peu de choses en plus. Seule la tension particulièrement palpable était perceptible dans la bande annonce, et cette impression étrange que quelque chose clochait encore au-delà du racisme.