En voyant la bande annonce en salles, je pensais que Bienvenue à Marwen parlait de traumatisme de guerre. Je me trompais. Traumatisme, oui, mais la guerre n’est pas celle que vous pensez. Ce film parle plutôt de la lutte quotidienne pour le droit à la tolérance, à l’acceptation. Il raconte l’histoire de Mark Hogencamp qui s’imagine une vie à combattre les nazis grâce à ses poupées, figurant son propre combat contre ses démons intérieurs.
Étiquette : Homophobie
En finir avec Eddy Bellegueule, d’Édouard Louis
Cadeau d’un ami grand fan de l’auteur, je me disais deux choses en commençant ce roman : 1 – mon ami n’a pas trop mauvais goût, c’est donc potentiellement un bon livre ; 2 – le livre est tout fin, au pire il sera vite lu. Dans un cas comme dans l’autre, j’étais en-dessous de la vérité. Ce petit livre m’a si bien scotchée que je l’ai dévoré en une journée à peine et que je devais me faire violence pour ne pas rédiger ma chronique au fur et à mesure de ma lecture, tant il m’inspirait de réflexions.
Rafiki (2018)
Parmi les sorties cinéma de cet automne 2018, s’il y en avait une que j’ai tenu absolument à voir à l’instant même où j’ai vu son affiche dans les transports en communs, c’était bien Rafiki. J’ignorais de quoi ça parlait, qui étaient les acteurs ou qui l’avait réalisé mais les couleurs, le graphisme, l’esprit qui s’en dégageaient m’attiraient. J’ai eu du mal à le trouver en salles, ce film, alors même que je vis en région parisienne. Mais il valait l’effort car Rafiki, c’est l’histoire de deux jeunes nairobiennes qui, incidemment, tombent amoureuses dans un environnement qui n’est pas prêt à l’accepter.