Avec quelques mois de retard, chers lecteurs, j’aimerais vous parler aujourd’hui de ma lecture du tome 3 du Sorceleur : Le Sang des elfes, d’Andrzej Sapkowski. Si vous me suivez sur Instagram (et je vous en remercie plus que chaleureusement !) ou si vous avez lu mes articles sur le tome 1 ou le tome 2, vous savez déjà que je suis tombée en amour pour cette saga (et pas pour Geralt… quoi que !). Et bien que certains aient plus de mal avec le personnage de Ciri (qui se trouve au cœur de ce troisième tome), pour moi ce n’en est qu’un amour d’autant plus renouvelé.
Lire la suiteÉtiquette : Empathie
De Grandes Espérances, de Charles Dickens
Classique parmi les classiques, j’ai pourtant attendu bien longtemps pour lire De Grandes Espérances de Charles Dickens. Ce n’est pourtant pas faute d’aimer l’auteur, comme vous avez pu vous en rendre compte avec mes articles sur Oliver Twist, David Copperfield ou Un Chant de Noël. Mais se lancer dans un Dickens, c’est tout une aventure. Le livre est long, le livre est dense, le livre est exigeant… Mais bon sang, qu’est-ce que le livre est bon aussi !
Lire la suiteJe résume : Le Papa de Simon
Auteur : Guy de Maupassant.
Genre : Nouvelle, réalisme.
Première parution : 1879
Recueil : La Maison Tellier.
Thèmes principaux :
– le harcèlement scolaire & ses conséquences ;
– la bon humaine & l’empathie ;
– la cruauté humaine & la morale.
Attention : résumé complet avec spoilers de toute l’intrigue.
Les enfants du village sont très intrigués par Simon dont c’est le premier jour d’école. Leurs mères parlent beaucoup de la Blanchotte, fille-mère, qui a élevé Simon seule. Ils l’arrêtent à la sortie de l’école pour se moquer de lui qui n’a pas de papa. Simon réplique qu’un des leurs est orphelin de père mais celui-ci rétorque que son père est au cimetière tandis que Simon ignore où il est. Ils se battent, Simon est humilié mais se débarrasse d’eux en leur lançant des cailloux.
Seul, en pleurs, il se souvient d’un pauvre homme qui s’est suicidé par noyade car il n’avait pas d’argent et dont il a assisté à la repêche du corps à l’air apaisé. Simon résout de faire de même. Il se laisse distraire par les insectes et les grenouilles de la rivière mais il est rattrapé par ses pensées et se remet à pleurer lorsqu’un ouvrier le surprend et lui demande ce qu’il se passe. Le reconnaissant, il le raccompagne chez lui, espérant pouvoir profiter des faveurs de la mère mais il recule en la voyant sévère. Elle est très émue par l’histoire de son fils, qui demande alors à l’ouvrier d’être son père. Celui-ci, prenant cela à la plaisanterie, accepte, lui donne son nom et l’embrasse sur les deux joues avant de s’enfuir.
Le lendemain, les enfants veulent l’embêter à nouveau mais il affirme que son père s’appelle Philippe et le maître d’école lui vient en aide. Pendant 3mois, Simon passe ses après-midi avec Philippe qui essaye de parler avec la Blanchotte malgré sa réserve. L’un des enfants dit alors à Simon que, si Philippe était son père, il devrait être marié à sa mère. Simon va poser la question à Philippe qui travaille à la forge. Encouragé par ses collègues, il dit au petit de prévenir sa mère qu’il ira lui parler au soir. Elle s’inquiète des commérages lorsqu’il se présente mais il lui demande d’être sa femme et dit à Simon qu’il peut prévenir tout le monde qu’il est son père et qu’il le défendre. Simon le fait, le lendemain, à l’école et plus personne n’ose répondre car on connaît ce forgeron et qu’on estime qu’il peut en être fier.
À mettre en lien avec : La Maison Tellier de Guy de Maupassant ; Les Tombales de Guy de Maupassant.