Disque-Monde 19 : Pieds d’Argile, de Terry Pratchett

Après une éternité sans avoir lu de Pratchett, j’ai ressorti le tome XIX des Annales du Disque-Monde : Pieds d’Argile. Dans ce tome, on reprend le cycle du guet d’Ankh-Morpork, un guet que nous n’avions pas retrouvé depuis le tome 15, Le Guet des Orfèvres, et qui a bien évolué depuis ses débuts, entre promotions, ascension sociale et nouvelles recrues. Un tome que j’ai dévoré comme je n’en avais pas dévoré depuis longtemps.

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Disque-Monde 13 : Les Petits Dieux, de Terry Pratchett

      Les Petits Dieux est le treizième tome des Annales du Disque-Monde, célèbre cycle fantasy d’une petite trentaine de tomes écrit par Sir Terry Pratchett – eh oui, monsieur a été anobli par la Reine d’Angleterre elle-même. Alors pourquoi ce tome-là en particulier ? Peut-être était-ce pour marquer ce chiffre symbolique, porte-malheur dans la chrétienté et dans la croyance commune, mais en tout cas Les Petits Dieux ont une ambiance très particulière au sein du cycle du Disque-Monde. Ce livre parle bien évidemment de religion et, plus encore, des dérives de la religion : il y est question, entre autres, de la torture, des croisades, de l’inquisition, de la vénération des icônes, de la toute puissance des institutions et de la philosophie. Autant vous dire que l’ambiance y est bien moins légère que dans les premiers tomes du Disque-Monde – je n’ai pas encore fini le cycle, je lis les livres dans l’ordre et Les Petits Dieux est l’un de mes derniers, je ne me prononce donc pas pour la suite. Même si Pratchett évoquait déjà des sujets importants dans les tomes précédents (tels que l’industrialisation, la littérature, le cinéma, etc.), j’ai eu la sensation qu’il abordait celui-ci de façon plus sérieuse. N’en déduisez pas que ce livre est dénué d’humour pour autant ! On reste dans un tome des Annales du Disque-Monde, avec tous ses aspects loufoques, ses parodies incessantes, son humour absurde et le rire n’en est clairement pas absent. Il me semble, en revanche, qu’il n’est pas, ici particulièrement, au premier plan : cette fois, la vedette est la critique. Et quelle critique ! Mordante, elle remet absolument tout en cause : institutions, prophètes, dirigeants, croyants, incroyants, philosophes et dieux eux-mêmes ; tout le monde a le droit à sa remontrance.

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