Vous me connaissez maintenant, chers lecteurs, le cinéma français n’est pas mon dada de base. Pourtant, quand il aborde des thématiques actuelles, je lui laisse une chance et il me surprend régulièrement en bien. Et c’est le cas avec Mignonnes, qui suit le parcours d’Amy, 11 ans, fraîchement débarquée du Sénégal avec sa famille, qui découvre la vie parisienne et se prend de fascination pour un groupe de danseuses de son âge surnommées « les mignonnes ».
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Je suis allée voir Play en début d’année, un peu par défaut : il passait à la bonne heure, au bon endroit et le pitch avait l’air sympa. Mais je n’en attendais pas grand chose de plus qu’un divertissement correct, étant toujours méfiante avec les films français (franco-belge, pour être exacte, mais on ne se refait pas !). Et Play m’a eue. Il m’a clairement eue avec son découpage particulier, en petits bouts de films enregistrés à la volée, par-ci par-là, par Max, un jeune garçon auquel on offre sa première caméra et que l’on suit, par courts extraits, dans son cheminement vers l’âge adulte avec sa bande de potes.
Incontournable de l’été 2019, il était bien entendu impossible que je n’aille pas voir la version modernisée de l’un des Disney qui a bercé mon enfance, dont j’ai regardé la VHS encore et encore : Le Roi Lion. Dans la série des live actions en vogue en ce moment, Le Roi Lion se distingue puisqu’il est forcément en images de synthèses mais avec un réalisme saisissant.
Avec un train de retard pour cause d’emplois du temps surchargés mais avec un véritable enthousiasme d’enfant, nous sommes enfin allés voir la suite tant attendue (7 ans !) des Mondes de Ralph : Ralph 2.0 ! C’est sans grande surprise que nous voyons Ralph et Vanellope s’élancer cette fois à la conquête d’internet, évolution logique du jeu vidéo après le déclin de la salle d’arcades. Si la jeune fille s’y sent comme chez elle, les choses sont plus compliquées pour un Ralph dépassé par les nouvelles technologies qui cherche à trouver sa place.
Tombés un peu par hasard sur une bande annonce originale, pleine de peps et d’humour caustique (mais qui spoile un peu trop), nous sommes allés voir Sorry to Bother You dans l’idée de passer un bon moment sans tomber dans le blockbuster bêtifiant pour autant. Mais nous ne savions pas devant quoi nous étions tombés. Sorry to Bother You suit l’histoire de Cassius Green (alias Cash), un jeune américain un peu paumé qui commence un boulot de télévendeur pour éponger ses dettes. Mais très vite, Cash se révèle étonnement doué pour le métier, jusqu’à devenir un Super Vendeur grâce à ce qu’il nomme sa « voix de blanc » redoutable au téléphone et délaisse ses amis exploités sur des postes ingrats.
Nous sommes dans le futur ! Du moins, d’après Blade Runner, ce film de SF culte qui, en 1982, plaçait son intrigue en 2019. Alors que la Terre agonise, la population est encouragée à migrer vers les colonies sur d’autres planètes. Sur Terre, les réplicants, des robots qui ont presque tout d’humain, ont été créés pour remplir les tâches les plus ingrates. Mais certains se révoltent et les Blade Runner, unité d’élite, doivent les repérer pour les neutraliser. Rick Deckard est chargé de retrouver et « mettre hors service » 6 d’entre eux, d’une génération si perfectionnée qu’ils brouillent la frontière entre humains et réplicants.
En voyant la bande annonce en salles, je pensais que Bienvenue à Marwen parlait de traumatisme de guerre. Je me trompais. Traumatisme, oui, mais la guerre n’est pas celle que vous pensez. Ce film parle plutôt de la lutte quotidienne pour le droit à la tolérance, à l’acceptation. Il raconte l’histoire de Mark Hogencamp qui s’imagine une vie à combattre les nazis grâce à ses poupées, figurant son propre combat contre ses démons intérieurs.
Film français de petite ampleur, je ne suis pas certaine que L’Incroyable Histoire du facteur Cheval rameute beaucoup les foules en salles (surtout avec toute la concurrence qu’il a en ce début d’année). Mais je connaissais cette histoire vraie de longue date et étais très curieuse de la voir portée à l’écran.
Joseph Cheval est un facteur du XIXe siècle qui, chaque jour, durant sa tournée, a ramassé des pierres et cailloux choisis avec soin pour les ramener chez lui et construire le plus beau des palais pour sa fille, en plein milieu de la Drôme. Un palais idéal qu’il a passé 30 ans de sa vie à construire, à mains nues, sans aucune connaissance en architecture, juste des rêves plein la tête.
Petite déception cinématographique aujourd’hui, avec un film français dont le sujet semblait pourtant frais et original : Pupille, histoire d’un jeune bébé né sous X à Brest, depuis l’accouchement jusqu’au départ chez la famille adoptive, en suivant tout le parcours administratif et humain qui se cache derrière.
Le hasard a voulu que je sois prise d’une envie de cinéma précisément à l’horaire de la séance avant-première d’Astérix et le Secret de la potion magique, une histoire originale d’Alexandre Astier. Ni une, ni deux, j’ai enfilé mon casque à plumes, but quelques gouttes au goulot de ma gourde et ai filé comme le vent jusqu’au grand écran ! Les films Astérix, qu’ils soient d’animation ou en images réelles, sont très inégaux, certains très bons et d’autres catastrophiques, mais j’avais adoré Le Domaine des Dieux scénarisé par Astier, celui-ci avait donc inévitablement sa chance. L’histoire est centrée autour de Panoramix qui, suite à une mauvaise chute, décide de se mettre en quête d’un successeur afin que le secret de sa potion magique lui subsiste.
Rat des villes 