Ce qui peut me faire aimer un travail, entre autres, c’est la stimulation intellectuelle qu’il apporte. Et c’est justement ce que j’adore retrouver dans le soutien scolaire à domicile : je remobilise beaucoup de connaissances qui seraient laissées inutilisées autrement et je découvre de nouvelles œuvres à côté desquelles j’étais passée jusqu’alors. C’est comme ça que j’ai pu lire la courte nouvelle La Dernière Classe d’Alphonse Daudet, sur un corpus thématique consacré à la perception de la guerre dans la littérature française.
Catégorie : Classique
Le Petit Prince, de Saint-Exupéry
Peu de romans sont aussi incontournables que Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry dont nous fêtions cette année les 70 ans de publication française. Hier, un hommage à ce grand auteur, le plus traduit au monde, était rendu au Panthéon, en présence du Ministre de la Défense, de la Ministre de la Culture, de ses descendants et, bien sûr, d’un chœur de l’armée de l’air pour cet aviateur militaire rentré au Panthéon des lettres. Moment émouvant, qui rappelait l’intemporalité de son œuvre, et c’est dans cette lignée que j’ai envie de vous parler aujourd’hui de la plus connue : Le Petit Prince.
Découvrons… Colomba, de Prosper Mérimée
Malgré sa popularité, j’avoue avoir connu des hauts et des bas avec Mérimée. En effet, collégienne, on m’avait fait lire sa très célèbre nouvelle La Vénus d’Ille, à laquelle je n’avais pas du tout accroché – le côté ésotérique, avec cette fin irrésolue m’avait énormément frustrée ; j’aime savoir ! -, ce qui m’a longtemps dégoûtée de vouloir retenter l’expérience avec cet auteur. Cependant, l’année dernière, j’ai voulu lui laisser une seconde chance et grand bien m’en pris : j’ai lu Carmen et j’ai adoré ! Alors que penser de cet auteur qui m’avait à la fois beaucoup déçue et totalement charmée ? Pour le savoir, j’ai tenté la lecture d’une troisième nouvelle de l’auteur, qui va nous intéresser ici : Colomba. Finalement, cette dernière lecture me laisse bien embêtée. En effet, j’ai adoré l’histoire, dévoré cette petite nouvelle, je me suis beaucoup attachée à Ors’Anton dont j’ai compris le dilemme et pourtant, le personnage éponyme, cette fameuse Colomba, m’a totalement laissée froide. Bornée, irraisonnée et antipathique au possible, elle est bien loin de cette Carmen qui m’avait tant charmée.
Un Chant de Noël, de Charles Dickens
Je vous en avais parlé précédemment dans un « 8 idées » consacré aux lectures parfaites pour l’hiver et, bien sûr, je me suis fait un plaisir de me replonger dans cette lecture en début d’année pour prolonger un peu la magie des fêtes. Et même si le printemps est désormais installé, je vous propose de parler aujourd’hui, chers lecteurs, un peu plus en détail du fameux Chant de Noël de Charles Dickens (dont j’ai aussi parlé d’Oliver Twist, de David Copperfield et de De Grandes Espérances). Maintes fois repris et parodié, ce classique du XIXe siècle est toujours aussi vivace dans l’esprit collectif grâce à ses thèmes universels, qui parlent à tous et qui véhiculent un message foncièrement positif. Personnellement, je ne me lasse jamais de le relire et de le voir adapté sous toutes les formes possibles : c’est un vrai bon moment assuré.