Auteur : Alfred de Musset.
Genre : Théâtre, proverbe en un acte, spectacle dans un fauteuil.
Première publication : 1845.
Thèmes principaux :
– la comédie & les joutes verbales ;
– le badinage & la mondanité ;
– le désir & la jalousie.
Attention : résumé complet avec spoilers de toute l’intrigue.
Le Comte vient rendre visite à la Marquise mais elle attend du monde qu’il ne veut pas croiser. Entendant sonner, il ouvre la porte pour partir mais personne ne vient alors il la referme. Il se montre jaloux. Ils hésitent à parler de leurs sentiments, tournent autour sans jamais les aborder. Elle s’insurge contre la façon dont les hommes font la cour. On sonne, le Comte ouvre la porte. La Marquise le retient. Il referme la porte. Il propose de ne plus venir la voir, elle l’en dissuade, se montre jalouse. Nouvelle sonnerie, il ouvre la porte. Sous prétexte du temps, elle lui dit de rester. Il ferme la porte. Elle dit accepter son amour mais refuse ses déclarations. Elle dit que les hommes sont tous les mêmes en amour. Il s’insurge qu’elle nie ainsi l’amour, le compare à « une comédie ». Il commence une déclaration, elle sort et laisse la porte ouverte. Il la retrouve appuyée contre la porte entrouverte. Il veut partir, elle le retient, il se déclare, elle veut partir. Elle l’accuse de vouloir en faire sa maîtresse, s’insurge et dit la vouloir pour femme. Cela ne lui déplaît pas, elle lui dit qu’ « une porte doit être ouverte ou fermée », l’invite à partir à son bras et lui fait fermer la porte.
À mettre en lien avec : Le Jeu de l’amour ou du hasard, de Marivaux ; Il ne faut jurer de rien, d’Alfred de Musset ; On ne badine pas avec l’amour, d’Alfred de Musset.
Rat des villes 