Pendant mes vacances, j’avais envie d’une lecture légère et prenante, j’ai trouvé mon bonheur avec le Thunder, tome 1 : Quand la menace gronde, de David S. Khara. Proposé par les éditions ActuSF, le premier tome de cette saga entre SF et thriller pose les bases d’une petite équipe de super-ados qu’on prend plaisir à découvrir.
A la mort de son père, Ilya Volochin est envoyé vivre chez sa mystérieuse et richissime grand-mère. Alors qu’il ne l’a jamais rencontrée, elle n’est pas là pour l’accueillir mais laisse de bien étranges instructions pour son premier jour dans son nouveau lycée, à croire qu’elle veut lui créer des ennuis. Mais ces ennuis sont aussi l’occasion pour lui de rencontrer des ados aux capacités aussi surprenantes que les siennes.
Un page-turner addictif mais conventionnel
Commençons par le commencement : j’ai beaucoup aimé Thunder. Ce premier tome n’est pas parfait, loin de là, mais il se lit extrêmement bien, avec un rythme soutenu, un style agréable, de l’action, des personnages attachants. Il donne entraîne aussitôt le lecteur dans son intrigue et donne envie de lire la suite des aventures de nos jeunes héros. Le mystère autour des capacités de nos jeunes héros est un fil rouge simple et efficace, qui tend vers la fin du roman tandis que la multiplication de rebondissements et le caractère net des personnages tient en haleine à court terme.
Pourtant, comme je le disais, ce roman n’est pas exempt de défauts. Le principal, selon moi, est surtout cette impression de déjà vu qui ne vous lâche pas d’un bout à l’autre de sa lecture. Les personnages sont extrêmement stéréotypés, ce qui favorise l’attachement rapide à eux, certes, mais les font aussi sonner un peu faux dans leurs réactions. Et les situations comme les gimmicks manquent cruellement d’originalité, me faisant penser à un mélange entre Artemis Fowl et Alex Rider. Deux très bonnes séries jeunesse, en soi, qui me font dire que Thunder ne démérite clairement pas à être comparé à elles. Mais il est dommage que l’auteur ne se soit pas un peu plus approprié ces motifs récurrents pour y apposer un peu plus sa patte et nous donner une impression d’univers plus personnel, moins décor de cinéma.
Le mot de la fin
S’il donne une certaine impression de déjà vu, ce premier tome de Thunder permet également de s’immerger rapidement dans l’intrigue pour mieux en tourner les pages. Clairement, on a là une saga prometteuse, plutôt axée jeunesse mais franchement divertissante et suffisamment addictive pour me donner envie de lire la suite sans le moindre doute.
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