Auteur : Alfred Jarry.
Genre : Théâtre, farce.
Dates de publication : 1896.
Courant philosophique : Théâtre de l’absurde, surréalisme.
Thèmes principaux :
– la satire & la parodie ;
– l’ambition & la convoitise ;
– la tyrannie & la répression .
Attention : résumé complet avec spoilers de toute l’intrigue.
Acte I – Le Père Ubu est content de ses titres mais la Mère Ubu essaye de le convaincre de conspirer pour renverser le roi Venceslas. Il invite à sa table le capitaine Bordure pour le rallier à lui en promettant de le faire duc de Lituanie. Le roi l’appelle, il croit être découvert, mais il le nomme comte de Sandomir en récompense de services. Ubu ne change pas de projet.
Acte II – Le roi n’écoute pas les avertissements de sa famille et se fait assassiner par Ubu et ses partisans. Deux de ses fils, Boleslas et Ladislas, sont tués mais Bougrelas s’enfuit avec sa mère. Elle meurt et Bougrelas veut se venger.
Acte III – Ubu n’écoute pas sa femme et ne tient pas sa promesse à Bordure. Il fait massacrer tous les nobles, magistrats et financiers. Il rassure sa femme effrayée : il compte faire fortune, tuer tout le monde et fuir. Il va récolter les impôts en personne, use de violence et la révolte éclate. Il fait emprisonner Bordure mais il s’échappe et va à Moscou pour rétablir Bougrelas avec le tsar Alexis. Ses conseillers et sa femme convainquent Ubu d’aller en guerre. Elle est régente.
Acte IV – La mère Ubu tente de voler le trésor des rois de Pologne mais Bougrelas organise une révolte et la chasse. Ubu est en Ukraine avec l’armée polonaise, il apprend la révolte. Il est battu par les russes. Il se réfugie dans une grotte avec deux complices mais ils l’abandonnent.
Acte V – La mère Ubu le retrouve dans la caverne. Elle se fait passer pour une apparition mais le jour la démasque et il se fâche. Bougrelas les surprend mais ils se défendent et les complices d’Ubu reviennent avec des renforts. Le couple fuit pour Paris.
À mettre en lien avec : Cinna, de Corneille ; Britannicus, de Racine ; Caligula, de Camus ; Le Tartuffe, de Molière.
Rat des villes 
J’avais lu cette pièce en Seconde et je me souviens de la situation grotesque ^^
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Ah oui, clairement, elle n’est pas à lire au premier degré ! ^^ Mais comme quoi, elle marque les esprits, mine de rien 🙂
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