Auteur : Marivaux.
Genre : Théâtre, comédie.
Dates de publication : 1730
Courant littéraire : comedia dell’arte, marivaudage, écrivain des Lumières.
Thèmes principaux :
– la dénonciation du mariage de convenances ;
– le travestissement des sentiments & du caractère ;
– l’apologie de l’amour sincère & naturel ;
– les différentes formes de comique ;
– l’opposition des classes sociales.
Attention : résumé complet avec spoilers de toute l’intrigue.
Acte I – Orgon veut marier sa fille Silvia à Dorante. Lisette, sa confidente, lui dit qu’elle en serait ravie mais Silvia se méfie de la dualité des hommes. Orgon a conclu avec le père de Doriante que le mariage n’ait lieu que s’ils se plaisent l’un l’autre. Silvia a une idée : échanger de place avec Lisette pour jauger Dorante. Orgon confie à Mario, frère de Silvia, que Dorante a eu la même idée. Il arrive donc déguisé en serviteur et se fait appeler Bourguignon. Ils tombent aussitôt sous le charme l’un de l’autre tandis que Silvia n’aime pas Arlequin, le serviteur qui se fait passer pour Dorante.
Acte II – Lisette prévient Orgon que celui qu’elle pense être Dorante tombe sous son charme mais il l’encourage à continuer. Arlequin lui déclare sa flamme, même si Dorante lui ordonne de se tempérer. Silvia dit à Lisette qu’elle veut arrêter la comédie mais Orgon le lui a défendu. Dorante avoue ses sentiments à Silvia qui admet qu’elle pourrait l’aimer s’il était de meilleure condition. Orgon et Mario les interrompent, s’amusent à tester Silvia en dénigrant Dorante et en la poussant vers Arlequin. Dorante révèle sa supercherie à Silvia mais elle ne dit rien.
Acte III – Arlequin résout de tout avouer à Lisette. Mario, sous la directive de Silvia, prétend l’aimer et demande à Dorante de se retirer. Silvia espère que Dorante la demande en mariage malgré son déguisement. Lisette avoue son amour pour le faux Dorante, tout le monde l’encourage si elle se révèle. Ils s’avouent donc l’un l’autre leur secret. Dorante résout de partir après la déclaration de Mario mais Silvia ne le veut pas. Il la demande en mariage, elle révèle la supercherie.
À mettre en lien avec : Il ne faut jurer de rien, d’Alfred de Musset ; Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée, d’Alfred de Musset ; On ne badine pas avec l’amour, d’Alfred de Musset.