Première semaine du winter rainbow dont je vous rappelle le concept présenté dans cet article : chaque semaine, une sélection de livres dans une couleur imposée. Et nous commençons avec un thème blanc comme neige ! Pas forcément le plus simple, en termes de représentativité dans les bibliothèques, mais qui réserve tout de même quelques pépites finalement très atypiques.
Pour ce thème, je n’ai sélectionné que 4 livres, mais des livres très différents les uns des autres qui devraient pouvoir contenter tout un chacun : une BD d’aventure fantastique, une biographie fictionnée contemporaine, une épopée antique et un exercice littéraire en forme de roman.
1 ‖ Seuls, de Gazzotti et Vehlmann
Cette saga de bande dessinée est assez connue pour que je n’ai plus vraiment à la présenter. L’adaptation au cinéma s’est lamentablement cassé la gueule mais n’y arrêtez pas votre impression : la BD vaut beaucoup mieux. Nimbée d’une aura de mystère indéfinissable, cette aventure
2 ‖ En finir avec Eddy Bellegueule, d’Édouard Louis
J’ai été très élogieuse dans mon article consacré et je le suis toujours : En Finir avec Eddy Bellegueule est un roman déstabilisant, marquant, et qui se dévore. Je ne vois pas de bonne raison de passer à côté. Il se lit très vite et laisse une sensation à mi-chemin entre le malaise et l’espoir. Histoire vraie mais quelque peu romancée, revécue par les yeux de l’enfance d’un auteur qui a évolué malgré les obstacles sur sa route. Une découverte à faire.
3 ‖ L’Odyssée, d’Homère
Et enfin, un classique parmi les classiques : L’Odyssée d’Homère, l’un des premiers textes reconnus dans l’Antiquité grecque. Malgré sa langue vieillie, ce texte demeure une référence des études universitaires. Et, plus encore, il est même à la pointe de la mode actuelle de l’imaginaire avec ses dieux de l’eau, ses sorcières et ses êtres mythologiques.
4 ‖ La Disparition, de Georges Perec
Célèbre membre de l’Oulipo (ouvroir de littérature potentielle), George Perec s’est risqué à un pari osé : écrire un roman entier sans utiliser la lettre « e », la plus commune de la langue française (une figure de style appelée lipogramme). Le résultat, c’est La Disparition, roman de 300 page où une « squaw » essaye de résoudre la disparition d’Anton Voyl et de ses amis. Un roman qui manque parfois de fluidité à la lecture mais dont on ne peut s’empêcher de remarquer l’incroyable virtuosité tant la contrainte est difficile.
Et vous, des livres blancs comme neige dans votre bibliothèque ? N’hésitez pas à nous les faire partager en commentaire ou en photo sur les réseaux sociaux avec le #winterrainbow !
Je n’ai lu que le premier tome mais j’avais trouvé Seuls plutôt sympa…
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La disparition est très original et sympa !^^ Je connais également « Seuls » cette saga BD qui m’a plu au début, mais qui commence à être trop longue et assez compliquée. J’ai fini par décrocher vers le t8 ou 10…
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Ah ! J’en suis au tome 10, justement. Et, en soi, l’histoire me plaît toujours et me donne envie de continuer. Ce qui me met en stand by actuellement, c’est plutôt le prix de la BD, qui a tendance à me réfréner surtout si je ne sais pas jusqu’à combien de tomes ça va aller^^’ Ce serait dommage, ceci dit, de ne pas lui offrir une jolie conclusion car l’idée de départ était vraiment bonne, je trouve !
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Oui, on ne sait pas jusqu’où ça va aller et ça me freine aussi (en plus du rythme de parution).
J’avoue ne pas avoir le souci du prix, car j’achète avec la médiathèque tant que mes lecteurs réclament la suite… Mais bon, ça commence à chiffrer, c’est clair !
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