Boston

    Pour aller à Boston, nous entamons la partie la plus aventureuse de notre voyage : la remontée depuis Washington en bus de nuit. Nous voilà parties pour plus de 700km, 10h de voyage et la traversée de 6 États, rien que ça ! Mais à Boston, nous attendent également des RDV que nous ne manquerions pour rien au monde.

Jour 0 – 3 mai 2019

Comme je vous le disais en conclusion de mon article sur Washington, nous avons embarqué dans le bus de nuit à 23h12. Nous partons d’Union Station, en plein cœur de la capitale américaine, pour 1h de route avant une première escale d’une quinzaine de minutes à Baltimore puis une seconde escale bien plus longue à 4h du matin à New York. La première heure de voyage a été terrible. Peu prévoyantes, nous pensions trouver un bus quasiment vide à cette heure-ci. Mais c’était sans compter sur la préférence des américains pour les bus face aux trains ! Le bus est bondé, c’est à peine s’il reste un ou deux sièges de libres une fois tout le monde monté et nous nous retrouvons inévitablement séparées, inconfortablement installées à côté d’inconnus. À cela, s’ajoute un passager fort déplaisant au fond du bus qui passe l’heure à chanter et rigoler bien fort au téléphone, au point que je l’entends même avec mes boules quiès depuis le milieu du bus. Je plains fortement mon amie qui se trouve à quelques sièges de lui.

Par chance, l’escale à Baltimore nous sauve : quelques passagers descendent là, dont le passager bruyant et 2 autres qui étaient assis côte à côte non loin de moi. Ni une, ni deux, je saute sur les sièges libres et fais signe à mon amie. Nous voilà bien plus confortables, sans crainte de gêner (ou se faire gêner par) notre voisin(e) et avec les prises (côté fenêtre) à disposition. Ça ne vaut pas un bon vieux lit mais on arrive quand même à voler quelques heures de sommeil sur le chemin de New York.


Jour 1 – 4 mai 2019

Nous nous étions à peine endormies que nous voilà déjà réveillées à nouveau. C’est l’heure de débarquer à New York. Le chauffeur a même réussi à gagner un petit quart d’heure d’avance sur son planning, à notre plus grand regret. Notre prochain bus est à 7h. C’est la tête passablement embrumée que nous descendons à Port Authority. La gare n’est pas vraiment chaleureuse mais safe malgré l’heure. Nous repérons un Mcdo ouvert 24h/24 pour aller nous poser un peu mieux. Ce n’est pas que ça nous emballe particulièrement, mais nous préférons toujours ça à 3h passées dans la gare.

Nous sortons de là pour atterrir en plein milieu de Times Square. Les écrans géants nous donnent l’impression d’être en plein jour. Nous sommes éblouies par la splendeur du lieu malgré l’heure tardive. Que de vie, que d’activité ! New York est clairement la ville qui ne dort jamais. Les chauffeurs de faux-taxis sont nombreux à nous tomber dessus, nous faisons donc marche au plus vite. À peine 5min plus tard, juste avant d’arriver au Mcdo repéré, nous tombons sur une sorte de boulangerie qui fait viennoiseries, sandwiches, cafés… Ça nous donne davantage envie qu’un burger-coca au réveil, alors nous nous arrêtons finalement là. Et c’est parti pour 3 très longues heures d’attente. Nous tombons de sommeil mais ne pouvons nous installer pour dormir. Alors nous traînons sur nos téléphones, profitant du wifi gratuit de l’établissement, trop épuisées pour lire ou discuter. En soi, nous ne sommes pas mal tombées. Juste très fatiguées, coupées en pleine nuit ainsi.

À 6h30, nous décidons de faire mouvement jusqu’au terminal de bus. Hors de question de se faire avoir une seconde fois par un bus plein. Et nous avons bien fait d’être en avance car d’autres font déjà la queue ! À 6h50, le bus arrive, nous sommes prêts à embarquer. En montant, nous nous apercevons qu’un couple originaire d’Amérique du Sud a réussi à négocier pour monter dans ce bus alors qu’ils avaient un ticket pour celui de 9h. Puis une jeune femme seule fait de même. Si nous avions su, nous aurions essayé avec le bus de 4h du matin, ça nous aurait épargné bien des peines ! Une bonne leçon d’acquise, et que nous mettrons à profit plus tard : s’il reste des sièges de libres dans un bus, vous pouvez demander au chauffeur d’embarquer avec un ticket à une heure différente, sans frais supplémentaires.

Enfin, à 11h du matin, nous débarquons à Boston ! Plutôt bien installées, nous avons à nouveau pu voler quelques heures de sommeil. Nous restons passablement fatiguées mais relativement opérationnelles pour le reste de la journée (à condition qu’elle se termine tôt). Nous avalons un déjeuner sur le pouce à la gare car nous mourrons de faim après cette nuit agitée et nous nous rendons aussitôt à notre nouvel Airbnb. Nous découvrons, au passage, le métro bostonien, bien moins agréable que celui de Washington. Et nous perdons une précieuse demi-heure à comprendre qu’il y a une interruption sur la ligne que nous devons prendre aujourd’hui, nous obligeant à prendre une navette et rallonger notre trajet de 20 bonnes minutes. Mais qu’importe : à 12h, nous sommes arrivées. L’Airbnb est tout proche de la station de métro et entouré de commerces. L’entrée dans les lieux se fait simplement et nous découvrons un sous-sol aménagé uniquement pour les voyageurs, avec 3 chambres se partageant une salle de bain. Ce n’est pas le luxe de Baltimore ou Washington, mais c’est propre est confortable. Nous posons donc nos sacs avec sérénité.

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Une douche plus tard, nous nous motivons avec force courage pour repartir. Nous n’avons que cet après-midi et demain matin pour visiter Boston. Et demain matin est déjà réservé à une activité bien spéciale. Nous ne pourrons faire le freedom trail, célèbre parcours reliant les principaux points historiques de Boston, qu’aujourd’hui. Chemin en sens inverse dans le métro, re-navette et re-20min supplémentaires, et nous voilà arrivées au parc Boston common, départ du freedom trail. Avant de commencer notre marche, nous faisons connaissance avec les écureuils bostoniens : nous en voyons des dizaines (si ce n’est une centaine, sans exagération) gambader dans un petit cimetière à l’entrée du parc. C’est fou, il y en a partout ! Et encore moins sauvages que les précédents ! Pourquoi n’avons-nous pas ça à Paris ?

Boston (8)Boston (9)Boston (15)Nous faisons un tour dans le Boston common et rallions le départ du freedom trail. Le trail consiste en une ligne rouge, parfois faite de briques, parfois peinte au sol et parfois même partiellement effacée, qui guide les touristes dans le centre-ville sur une balade de 4km environ. Elle relie les principaux édifices historiques, sur le thème continu de la révolution américaine. Notre premier arrêt est la Massachussets State House. C’est la première State House que nous croisons (en dehors du Capitole à Washington, qui est un peu à part) et nous devons admettre qu’elle est impressionnante.

Boston (16)Boston (20)Boston (22)Boston (27)Boston (24)Puis nous découvrons successivement la Park Street Church (une impressionnante église rouge au clocher blanc), le Granary Burying Ground (un vieux cimetière abritant nombre de personnalités de la guerre d’indépendance) et la King’s Chapel à l’intérieur de laquelle nous découvrons une exposition consacrée à l’esclavage et à l’intégration progressive de la communauté noire dans la population américaine. C’est dur, très dur, d’arpenter ces box sur lesquels figurent encore les noms des plus riches esclavagistes comme une clinquante fierté, une marque d’honneur insigne. Mais c’est aussi une belle leçon que de se souvenir et de constater comme ces hommes privés de tout ont su se construire leur liberté et leur place légitime dans la société. Puis nous passons rapidement par le cimetière qui se niche derrière. Ça fait parti du trail, certes, mais nous avouons avoir vu assez de cimetières pour aujourd’hui.

Boston (31)Boston (34)Boston (36)Boston (38)Boston (42)Boston (44)Nous cheminons ensuite un moment en compagnie de nombreux touristes qui suivent le même parcours avant de parvenir aux vieux quartiers de Boston. Là, nous voyons la statue de Benjamin Franklin (Père fondateur des États-Unis), le Old Corner Bookstore (une ancienne librairie), la Old South Meeting House (une ancienne église) et la Old State House (le plus ancien bâtiment public de Boston, datant de 1713).  C’est assez insolite de voir tous ces vieux bâtiments de brique rouge trancher au milieu des hauts buildings du quartier des affaires qui nous entourent. Nous apprécions la vue de tous ces bâtiments, sentons leur charge historique et prenons soin de lire toutes les plaques que nous voyons pour en apprendre un peu plus mais regrettons une nouvelle fois notre manque de connaissances en Histoire américaine. Comme pour la visite de la Liberty Bell et de l’Independance Hall à Philadelphie, nous sentons bien que tout cela doit avoir un écho encore plus particulier pour ceux qui partagent cette culture commune.

Boston (46)Boston (57)Boston (58)De là, nous nous perdons un peu dans un marché installé ce jour-là sur le parcours autour du Faneuil Hall et du Quincy Market puis finissons avec une dernière étape malheureusement décevante : la Paul Revere’s House. Elle est sans doute très intéressante à voir, mais est cachée derrière des murs de pierre et on ne peut entrer ne serait-ce que dans le jardin pour la voir de l’extérieur qu’en payant une visite. Nous renonçons donc. Le freedom trail compte encore 3 arrêts de plus mais nous nous avouons vaincues pour aujourd’hui. Le manque de sommeil, le froid et un début de pluie font que nous ne profiterions pas de la balade si nous continuions, d’autant plus que les 3 derniers arrêts sont très excentrés. Nous sommes très contentes de ce que nous avons vu et décidons de faire demi-tour pour reprendre le métro. Sur le chemin du retour, le hasard veut que nous ayons encore la chance de croiser une jolie église (la St. Stephen’s Catholic Church) de briques rouges et la statue de Paul Revere (avec la Old North Church, en fond). Boston n’aura pas voulu nous laisser rentrer sur une mauvaise impression !

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Je m’arrête acheter une barquette de fraises au marché pour le dîner (nous l’avons bien mérité, et c’est à peine 1$ la barquette !) puis nous faisons quelques courses dans un supermarché près du logement (hop ! Un avocat en plus pour moi, qui étais déçue de n’en pas trouver de mûr au marché) et finissons notre soirée par un dîner au calme comme à la maison.


Jour 2 – 5 mai 2019

Aujourd’hui, réveil à 7h30. Ça pique un peu, certes, mais nous nous dépêchons de nous préparer pour un RDV que nous ne voulons surtout pas rater : aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec les baleines ! Rien que ça ! Nous embarquons les sacs à dos et quittons ce logement dans lequel nous n’avions qu’une nuit à passer. Par chance, les problèmes de transports de la veille ont été réglés (efficaces, les cheminots bostoniens !) et nous arrivons au port juste 5min avant l’heure de l’embarquement. Le temps de passer au guichet pour récupérer nos billets réservés à l’avance et nous montons juste au moment où la foule finit de se presser à l’entrée du bateau. Nous sommes parties pour une heure de route jusqu’à une réserve naturelle, où nous nous arrêterons une heure pour observer les différentes espèces de baleines avant de revenir. Nous avons beaucoup hésité avant de réserver cette activité très onéreuse (51$ / personne) mais nous avons aussi tellement hâte !

Si la plupart des passagers, à peine embarqués, décident de prendre d’assaut les ponts extérieurs, nous choisissons plutôt de faire le trajet à l’intérieur de la partie fermée de l’espèce de grand catamaran et nous installons à une table contre la vitre. D’ailleurs, notre choix s’avère judicieux puisque nous voyons l’espace intérieur se remplir rapidement une fois le bateau parti : le froid et le vent dû à la vitesse auront eu raison des plus courageux. De là, nous observons la très belle vue qui s’offre à nous sur la mini-skyline de Boston, que nous regardons rapetisser au fur et à mesure qu’on s’éloigne à grande vitesse. Nous tuons le temps en somnolant et en admirant le paysage.

Boston (77)boston-79.jpgPremier arrêt soudain du bateau sous les commentaires enthousiastes de la chercheuse marine qui nous sert de guide dans le haut-parleur : au loin, elle a aperçu une bande de dauphins qui semble vouloir faire un bout de chemin avec nous. Aussitôt, c’est la ruée vers le pont extérieur. Notre place n’est pas très enviable, nous ne voyons pas grand chose, mais l’excitation et l’émerveillement sont déjà là : nous venons de voir (ou d’apercevoir, plutôt) nos premiers dauphins en liberté. Les dauphins partis, nous reprenons un peu d’allure et tout le monde rentre. Deuxième pause, deuxième ruée, et ce sont cette fois quelques baleines que nous apercevons enfin ! De nouveau, nous ne sommes pas très bien placées, mais nous parvenons à voir tout de même. Quelques bosses effleurent la surface de l’eau sous les « ooooh » généraux. Nous ne pouvons que partager ces moments magiques, la majesté qui se dégage de ces être gigantesques que nous devinons juste sous la surface.

Lorsque les baleines s’éloignent, le bateau décide de se relancer sur une pointe de vitesse pour aller en chercher plus loin. La foule rentre mais je convaincs mon amie de rester à l’extérieur malgré le froid. Nous nous installons tout au bout de la pointe avant droite du catamaran et nous asseyons sur le pont pour nous protéger du vent de la vitesse qui nous coupe le souffle lorsque nous lui faisons face. C’est moins confortable qu’à l’intérieur mais supportable tout de même. Et, encore une fois, nous sommes bientôt rejoins par d’autres passagers qui veulent s’assurer de bonnes places également. Lorsque le bateau s’arrête enfin, après une dizaine de minutes à grande vitesse, nous ne regrettons pas notre choix : nous nous relevons à une place idéale pour avoir une large vue sur la mer nous environnant. Et bientôt, nous apercevons notre première baleine en gros plan ! Et pas qu’une, d’ailleurs : notre expédition est tombée sur un groupe en train de se nourrir. Les baleines encerclent un banc de poissons et remontent vers la surface la bouche grande ouverte pour en gober autant que possible. Et aussitôt ont-elles replongé qu’une horde de mouettes se précipite près de la surface pour essayer d’attraper au vol quelques poissons restants. Le spectacle est absolument magique. Nous n’aurions jamais pensé voir une chose pareille !

Boston (94)boston-99.jpgboston-105.jpgBoston (117)Nous passons une heure ainsi, à scruter l’eau et à se dévisser le cou pour mieux voir chaque fois qu’une baleine est aperçue. Nous en voyons de nombreuses qui expulsent leurs jets ou effleurent la surface au loin. Bientôt, nous croisons même un second groupe de baleines dont l’une, au corps gris et aux nageoires extraordinairement blanches, nous fait la démonstration de sa grandeur avant de plonger sous notre bateau. Nous la voyons qui passe juste sous nos pieds, gigantesque et grandiose. C’est incroyable, fascinant et tout bonnement inoubliable.

La fin de notre observation nous permettra de voir quelques autres baleines isolées. Des jets d’eau qui jaillissent à la surface. Des bosses grises qui glissent sous l’eau. Et même quelques bouches encore qui surgissent jusqu’à se refermer dans un grand fracas, suivi d’un déferlement de plumes déchaînées. Nous voyons des ailerons qui fendent les flots. Des queues qui claquent à la surface avant de disparaître. Et deux ou trois nageoires pectorales qui semblent nous faire coucou tandis que nous devinons leurs propriétaires renversées sur le côté sous la surface.

Boston (124)Boston (134)Boston (148)Quand finalement, le bateau fait demi-tour pour nous ramener à bon port, nous rentrons enfin dans la partie couverte. Nous sommes frigorifiées mais ravies. Nous avons beau nous éloigner, notre tête est encore au milieu des baleines. Elles sont bien loin, les hésitations sur le prix des billets. 51$, finalement, c’est bien peu cher payé pour un moment de magie pure qui restera gravé dans nos mémoires pour longtemps.

Sur le chemin du retour, notre bateau fait un crochet rapide : l’équipe a repéré quelque chose au loin. Surpris, nous nous pressons à l’extérieur pour voir ce que c’était, et découvrons un ballon argenté à moitié dégonflé qui flotte à la surface. Nous nous arrêtons le temps qu’un membre de l’équipage le ramasse à l’aide d’une perche. Notre commentatrice en profite pour rappeler les dégâts écologiques que peuvent faire ces petits bouts de plastique abandonnés par millions dans nos mers. Et après les beautés de la nature que nous venons de voir, nous ne pouvons qu’être sensibles à la préservation de la vie sous-marine. Nous ne comprenons pas comment l’Homme peut causer la disparition de créatures pareilles. C’est convenu comme discours, je m’en rends bien compte. Et sans doute très naïf, également. Mais c’est du ressenti dans l’immédiat, une émotion prégnante qui ne me quittera plus.

Débarquées, nous rendossons nos sacs à dos et faisons un rapide crochet par le Faneuil Hall Marketplace juste à côté, un marché couvert avec plein d’étals de produits frais cuisinés dans lequel on sait pouvoir trouver les meilleurs lobster rolls, la spécialité de la ville. Néanmoins, le prix nous fait finalement renoncer : 30$ pour un petit sandwich homard-mayonnaise, et encore davantage si nous voulons espérer faire un repas complet (38$ pour des frites et une boisson, sans lesquels le sandwich est vraiment trop petit pour nous rassasier…). C’est trop pour notre budget. Finalement, c’est pour une spécialité un peu moins chère que nous nous décidons : le lobster mac&cheese, à 25$ le plat bien complet.

Nos plats encore bien chauds en main, nous filons jusqu’au terminal de bus. C’est un peu plus loin que nous ne le pensions, à 30min de marche, mais nous tenons bon et arrivons vers 12h30. Malheureusement, déconvenue une fois sur place : nous qui pensions partir tôt, nous voyons qu’il n’y a plus de bus avant 16h. Je suis un peu dégoûtée, car nous avons prévu peu de temps dans notre ville suivante, Providence. Et avec 1h30 de route, nous ne pourrons pas profiter de l’après-midi là-bas ! Mais pas le choix, les bus que nous avions repéré autour de 13h sont tous plein. Nous achetons donc des billets pour 16h et prenons notre mal en patience en goûtant à nos lobster mac&cheese. Et c’est délicieux ! Décidément, les villes connues pour leurs produits de la mer ne font pas les choses à moitié ici. Nous dégustons les gros bout de homard qui sont dedans et sommes parfaitement rassasiées par ce plat chaleureux, réconfortant et gourmand. Aucun regret quand à notre choix ! C’est 25$, certes, mais c’est du homard, et j’y prends bien plus de plaisir, je pense, que je n’en aurais eu avec un lobster roll. Nous tuons le temps qui nous reste à visionner en boucle les photos et vidéos de notre matinée, comme pour prolonger le rêve. Malgré les petites difficultés rencontrées de-ci  de-là, nous flottons sur un petit nuage.

Tel USA (9)

À 16h, nous embarquons enfin. Nous sommes dans les premières à monter, toute à notre hâte de visiter la dernière ville sur notre liste. Un brin de nostalgie nous envahit. Nous aurions bien aimé passer un peu plus de temps à Boston… Mais en fait, je crois que c’est surtout que nous aurions bien aimé prolonger un peu plus notre voyage, tout simplement ! Nous nous contentons donc du temps que nous avons et nous dirigeons pleines d’envie vers la petite ville de Providence.


Que faire à Boston ?

  • Le Freedom Trail est le passage incontournable pour tous les touristes. Vous n’entrerez pas dans les profondeurs de la ville par là, certes, mais vous cheminerez sur les traces de l’Histoire américaine et vous imprégnerez d’un bout de culture très important pour tous les locaux. L’occasion de voir tous les plus beaux édifices de la ville, également.
  • Un Whale Watch Tour, en bateau. Je comprends que le tarif (51$/personne) puisse provoquer quelque réticences, j’ai beaucoup hésité moi-même, mais c’est une expérience assez unique que d’aller à la rencontre des baleines en liberté. De plus, le tour est organisé par l’aquarium de Boston, accompagné par des chercheurs qui vous apporteront plein d’informations précieuses sur les baleines et les fonds vont à la préservation de leur réserve naturelle. Que de bonnes raisons pour s’accorder cette dépense (quitte à faire, comme moi, de nombreux dîners de nouilles chinoises instantanées à 1$ pour compenser) !
  • Et si vous disposez d’un peu plus de temps que nous sur place, je recommande la visite d’Harvard, juste au nord de la ville. Nous n’avons pas pu y aller et le regrettons un peu (mais avec tout ce que nous avons vu durant ce voyage, on s’en remet bien) ; je pense que ce doit être un lieu assez magique à visiter également (si quelqu’un l’a fait, je veux bien un avis dessus !).

Où manger ?

Une nouvelle fois, une seule adresse testée à vous recommander, mais une très bonne :

  • Le Faneuil Hall Marketplace, un marché couvert rempli d’étals de vente à emporter. Quelques tables de pic-nique au centre permettent de s’installer pour manger sur place. Il y en a pour tous les goûts, avec des produits très frais mais si vous entrez côté port, je vous conseille de vous rendre tout au bout de ce marché tout en longueur pour arriver aux meilleurs étals de poisson. Mon amie a pris son repas au Boston Chowda Co que nous avions repéré à l’avance et moi au Boston & Maine Fish Company, juste à côté. Les deux se valent en termes de prix et de qualité.

 

4 réflexions sur “Boston

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