Près de deux ans après le premier tome, je me suis décidée à lire la suite de Cavalier Vert nommé cette fois La Première Cavalière. Si j’ai tant tardé, c’est parce que la lecture du premier tome m’avait laissé un souvenir assez poussif mais l’intrigue était plaisante et j’avais envie de lui laisser sa chance. Malheureusement, il n’y a pas à faire, la magie n’opère pas avec moi malgré une saga pleine de belles qualités.
Dans un monde de medieval fantasy, nous suivons les aventures de Karigan G’ladheon, la fille d’une négociante en tissus qui rêve de liberté et qui, du jour au lendemain, va être appelée par une force magique irrépressible à rejoindre les cavaliers verts. Les cavaliers verts sont une élite de messagers ancestraux, entièrement dévoués au service du roi et maîtrisant les rudiments d’une magie oubliée leur permettant de lutter contre des forces maléfiques qui tentent d’envahir le royaume.
Aventure & distanciation.
Si je me suis tant accrochée à la lecture de Cavalier Vert, c’est parce que l’univers en est franchement passionnant. La situation géo-politique du monde dans lequel l’histoire évolue est très bien ficelée sans être racontée de façon lourde et ennuyeuse et notre héroïne, fougueuse et éprise de liberté, donne envie de la suivre dans ses aventures. L’idée des cavaliers verts, d’ailleurs, est une idée accrocheuse : leurs aventures, leurs pouvoirs, leur statut particulier et les liens qu’ils tissent sont autant d’éléments qui font toute la richesse du roman.
Malheureusement, ce récit, malgré tous ses points positifs, n’est pas parvenu à m’accrocher. Jamais je ne suis entrée dans l’histoire au point de ressentir ce besoin irrépressible de tourner les pages pour connaître la suite, qui fait le sel d’une bonne lecture à mon goût. L’intrigue, en fait, pâti de son côté assez prévisible. Les ficelles utilisées par l’auteure sont déjà vues et même le style sort assez peu des sentiers battus, encensant la nature et se lançant dans de grandes introspections sans grande originalité. Il y a peu d’éléments qui apparaissent comme vraiment nouveaux et les effets de scénarios et autres rebondissements assez attendus nous sortent souvent de l’histoire.
En bref :
L’aventure s’arrête là pour moi. Bien que la saga Cavalier Vert fasse montre de qualités indéniables dès ses premiers tomes, elle fait partie d’une vague de fantasy à l’ancienne qui a cessé de me surprendre. À ce compte-là, ma préférence va plutôt aux grands classiques de la fantasy car quand je lis des auteurs plus modernes, j’attends aujourd’hui plus d’originalité pour me sortir des scenarii à la simplicité par trop prévisible.
Rat des villes 
C’est une saga que je n’avais pas vraiment envie de découvrir car je craignais justement que l’histoire ne soit trop « fantasy à l’ancienne ». Alors je ne dis pas que je ne lirai jamais cette série, mais je préfère du coup me concentrer sur d’autres livres – en plus, il y a plusieurs tomes et, comme je n’aime pas ne pas connaître la fin, je suis du genre à me forcer (surtout si l’univers me plaît). Donc un jour peut-être, mais pas prochainement.
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J’ai un peu la même impression, je pense : ce n’est pas que cette série soit à jeter, juste qu’il y a tellement d’autres choses plus originales à découvrir que j’ai envie de favoriser le reste. Mais pareil, j’ai beaucoup de mal à abandonner une saga en cours de route… C’est frustrant.
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J’ai lu les 3 premiers tomes avant de vraiment me lasser de ces aventures…
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Tu as été plus persévérante que moi ! Mais sachant que j’ai passé ma lecture du tome 2 à être impatiente de commencer ma lecture suivante… Je pense que ce ne serait pas pertinent de m’obstiner non plus >< Je ne saurais pas trop le définir mais, même si la saga n'est pas mauvaise, il lui manque un petit plus pour rivaliser avec ce qui se fait à côté.
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