Ça ne deviendra pas une habitude, mais vous savez maintenant – peut-être – que j’aime sortir un peu des clous. C’est pourquoi je vous propose de nouveau un livre hors cadre qui n’est pas une fiction mais un petit manuel de stratégie militaire dont nous avons tous déjà entendu parler de près ou de loin : L’Art de la guerre de Sun Tzu. Très curieuse de ce domaine dans lequel je suis totalement novice, j’ai donc décidé de commencer par la base des bases.
Dans son livre, Sun Tzu établit treize préceptes de base destinés à guider les généraux des armées dans leur choix stratégiques afin de les aider à gagner, s’ils s’y conforment, leurs batailles.
Généralités & humanité.
Divisé en treize chapitres, L’Art de la guerre délivre treize préceptes très généraux qui ont vocation à pouvoir s’appliquer à toute situation. Cela confère aux paroles de Sun Tzu une portée très universelle et intemporelle. En effet, celle-ci s’exporte sans difficulté à travers les lieux et les époques mais aussi à travers les disciplines. L’universalité de ces préceptes permet de les rendre parfaitement transposables au-delà du domaine particulier de la guerre pour s’en resservir dans toute discipline à portée stratégique. Pour exemple, en tant qu’étudiante en ressources humaines actuellement, j’ai trouvé ces préceptes vraiment instructifs pour ma discipline, adaptables et recoupant plusieurs grandes théories en la matière. Sun Tzu vise l’efficience dans ses actions et y parvient sans peine jusque dans sa théorisation elle-même.
Une explication à la grande similitude que j’ai pu trouver entre ces deux disciplines, outre la planification stratégique nécessaire dans un cas comme dans l’autre, c’est aussi la dimension humaine très importante que prend en compte Sun Tzu dans ses préceptes. Étonnement, le stratège rend toute son humanité à la guerre. Il incite les généraux à avoir une grande connaissance des hommes qu’ils dirigent puisque la variable humaine est décisive en matière de réussite ou d’échec. De même, Sun Tzu condamne toute forme de gâchis : il prône des actions utiles, efficaces et efficientes qui créent un minimum de dommages, notamment en terme de victimes. Ses préceptes guerriers s’approchent ainsi d’une véritable philosophie de vie à adopter.
En bref :
Je trouve que ça fait vraiment du bien de sortir un peu de sa zone de confort et Sun Tzu permet de le faire tout en douceur. Son écriture reste très littéraire, avec un style agréable à lire mais aussi synthétique et clair sur ses conseils. C’est un bon moyen de faire un premier pas dans l’univers stratégique pour tout amateur de littérature curieux de la question. Son intérêt est cependant plus que limité pour tout connaisseur du domaine, par son aspect très général et peu creusé.
Il est quelque part dans ma PAL depuis des années 🙂 Tu me motives à le ressortir un de ces 4 !
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Il est rapide et agréable à lire, n’hésite pas ! 🙂
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cela fait un moment que j’ai envie de le lire, je pense que ta chronique va m’y pousser merci !
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Heureuse si j’ai pu t’y encourager ! 🙂
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Je l’ai lu il y a un bon moment, et j’avais été surprise pas son accessibilité et une plume poétique pour un sujet plutôt brutal!
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Ça m’a fait exactement le même effet ! Je n’aurais pas cru ça possible mais il a une manière d’aborder le sujet d’une façon assez unique^^
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