Découvrons… Les Légendes de la Moïra 1, de G.H. Feist

     Nouveau titre des éditions CKR, Les Légendes de la Moïra de Gavriel Howard Feist suit la même logique de parution que la série Nekromantia avec des épisodes d’une vingtaine de pages chacun à suivre de mois en mois. Nous commençons donc avec le premier épisode de cette série intitulée L’Ombre d’un maître disparu qui inaugure la collection « Émeraude » de la maison d’édition, recensant les ouvrages de fantasy. Une lecture que j’étais curieuse de découvrir et qui m’a entraînée dans son univers avec une étonnante facilité.

      Pour une fois, je pense qu’une présentation de la saga se révèlera plus pertinente qu’un résumé du premier épisode. Je me permets donc de reprendre exceptionnellement les mots de l’éditeur, qui ont su susciter chez moi l’envie de lire.

     « Au large du continent, sur une terre aux paysages sauvages où se mêlent hautes montagnes, rivières tumultueuses et vastes forêts, les Hommes, les Elfes et les Orques tentent, tant bien que mal, de préserver une harmonie aussi précieuse que précaire. Forgée cinq cent ans plus tôt, l’alliance des Hommes et des Elfes sombre peu à peu dans les brumes de l’oubli. Les liens du passé se distendent, tandis que l’ancien règne de terreur du Maître et de son Triangle Noir ressurgit des profondeurs de la forêt, menaçant l’équilibre de l’île toute entière. »

Ligne horizontale        Mystère & héroïsme.

        Ce premier épisode des Légendes de la Moïra pose des bases certes solides pour la suite de l’histoire mais veille bien à n’en point trop dévoiler. En effet, l’épisode baigne dans une aura de mystère qui nous laisse supposer du meilleur pour la suite sans tout dévoiler d’emblée. Il nous propose les prémices d’un univers vaste et nous présente les premiers personnages : héros, adjuvants et antagonistes sont dès le départ très bien identifiables et révèlent déjà un tempérament bien défini qui ne demande qu’à être davantage creusé au fil des épisodes. De même, une carte de l’univers placée en tête d’épisode laisse deviner une situation géopolitique creusée qui interviendra plus tard dans le récit. En attendant, les cavernes sombres et les tavernes anonymes nous invitent à entrer dans ce nouvel univers, résolument fantasy, offrant un voyage instantané sans prendre le risque de nous perdre.

     Les héros se distinguent très vite dans ce premier épisode grâce à un univers qui ne craint pas à faire appel à la violence. Pour faire ressortir au mieux l’héroïsme dans ces personnages auxquels nous sommes invités à nous identifier, l’auteur n’hésite en effet pas à exposer des scènes violentes au regard du lecteur afin de susciter un sentiment de révolte chez lui, ce qui va l’encourager à se ranger de celui qui réagira contre cette situation révoltante. Par un effet assez malin, Gavriel Feist nous fait ainsi entrer dans un système d’empathie immédiate avec son protagoniste, nous aidant à identifier clairement les camps en présence.

Ligne horizontale       En bref :

      Ce premier épisode m’a beaucoup emballée et m’a donné très envie de lire la suite. Contrairement à Nekromantia, dont j’avais quelques doutes sur la classification en dark fantasy à la lecture du premier épisode, ici nul doute qu’on retrouve un univers de fantasy à la fois sombre et épique, qui nous promet une quête grandiose dans un univers à explorer. Un début qui tient bien ses promesses et donne l’envie d’en découvrir plus.

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